Lors de cette crise du COVID-19, l’objectif principal des gouvernements a été de préserver un maximum de vies. Afin d’y parvenir, nombre de pays se sont mis en ‘pause’, fermant leurs frontières et mettant en place différentes formes de confinements impactant une grande partie des économies mais aussi leurs systèmes d’éducation. Ces mesures ont été objet de critiques, qui relèvent que le ‘remède’, ou les mesures sociales imposées aux populations, ne doivent pas être pires que la crise sanitaire elle-même.

C’est en partie en se basant sur cette logique que la Suède a décidé de garder ouverts le gros de ses commerces, ses écoles et activités sociales, et que les États-Unis espèrent encore pouvoir rouvrir de manière similaire, à temps pour la rentrée scolaire. Néanmoins, la vaste majorité des pays dans le monde a préféré arrêter temporairement la plupart de ses activités économiques et sociales, notamment dans les secteurs de l’éducation et de la culture, afin de ne pas surcharger les systèmes de santé, donnant la priorité aux vies et non au maintien d’une façade de normalité. Il est donc important, en dehors du débat sur les priorités choisies par les Etats, d’identifier les effets de cette période sur les populations.

Cette note présente quelques-unes des conséquences de la crise-et surtout des réponses sociales apportées -et des défis qu’elle impose, spécifiquement dans le secteur de l’éducation des jeunes à travers le monde.