Considérée comme une priorité par les pouvoirs publics ivoiriens, l’éducation en Côte traverse une crise due à la faiblesse de la planification. Elle se traduit par un grave déficit d’infrastructures à tous les niveaux (primaire, secondaire et supérieur) qui illustre le profond déséquilibre entre l’offre très limitée d’infrastructures de formation et la forte demande lié à l’obligation de scolarisation. En effet, la crise de 2010 a entrainé de nombreux déplacements de populations qui, à la fin de la guerre, sont revenus en Côte d’Ivoire mais ont souvent tout perdu. Les difficultés liées à cette guerre ont souvent entraîné un arbitrage entre les enfants à scolariser ou non. Ce choix s’est fait souvent au détriment des filles. D’où la nécessité de permettre aux enfants rapatriés et déplacés d’avoir accès à l’éducation dans la dignité. Le groupe scolaire Nicla accueille les enfants de ces familles qui sont souvent victimes d’exclusion.