L’Amazonie, poumon vert de notre planète, subit une déforestation intense. Elle a déjà perdu plus de 20% de sa surface initiale. L’Équateur, recouvert à 51% de forêt équatoriale, n’échappe pas à ce phénomène. Le taux de déforestation y est de 2,4%, un des taux les plus élevés de toute l’Amérique du Sud qui correspond à la disparition de près de 18 400 ha/an (l’équivalent de 25 000 terrains de football). La région autour de Tena, où se déroule le projet, est confrontée comme le reste de l’Équateur à une déforestation extrêmement rapide.

Le projet se déroule sur un territoire où la déforestation à pour origine l’agriculture intensive, l’exploitation des sols pour les minerais, la déforestation sélective et l’élevage de bovins. Les conséquences sont une perte considérable de la faune et de la flore, dans un pays qui possède la plus grande biodiversité relative et le plus grand nombre de vertébrés terrestres.

Aux portes de l’Amazonie, l’association Tresor de Nature dispose de 30 hectares pour mener, depuis 2017, des activités de reboisement en plantations de cacaoculture agroforestière et tente de créer un espace de conservation naturelle. L’association s’est en effet rendue compte que pour mieux protéger les espèces, il fallait protéger les espaces.

Ainsi, le projet vise à faire l’inventaire de la faune et de la flore pour pouvoir formaliser la zone à protéger, tout en créant un espace de transit pour les animaux qui ont besoin d’être sauvés, protégés et réintroduis dans leur espace naturel.