Au Népal, de nombreuses femmes n’ont que peu accès à l’éducation et aux formations professionnelles. Dans les villages ruraux, beaucoup sont illettrées et n’ont pas accès au travail rémunéré. Elles dépendent donc financièrement de leurs maris, qui partent pour beaucoup à l’étranger pour gagner leur vie. Par ailleurs, l’agriculture emploie 80% de la population active au Népal, avec plus de 4 millions de petites exploitations, mais ne représente qu’un tiers du PIB en raison des faibles rendements notamment.

Le village de Chapakot se situe au sud de Pokhara, dans une commune de moyenne montagne où le climat est subtropical. A l’origine, de nombreuses femmes du village de Chapakot ont exprimé le besoin d’augmenter leurs rendements et d’organiser leurs cultures. Elles souhaitent être formées aux cultures et au développement de l’agriculture biologique. Également, afin d’avoir des rendements suffisants pour générer des revenus, elles aimeraient être conseillées dans le choix des cultures et des activités à mener.

Ces demandes sont réalisées par un projet mis en place par l’association française La Maison de l’Espoir et l’association népalaise NEEM, à Dadhraan, hameau du village de Chapakot, qui compte 170 femmes et enfants de moins de 13 ans, parmi les 300 habitants. Un groupe de 50 femmes y a été constitué pour obtenir ces formations, et faire partie d’une coopérative qui leur permettrait de mettre en commun les achats, le stockage et les ventes.