Madagascar est l’un des pays les plus pauvres au monde. 92% de sa population se situe en dessous du seuil de pauvreté, selon la Banque Mondiale. Ces chiffres ne s’atténuent pas en milieu rural, où l’accès aux soins de santé, à une éducation décente et à une alimentation adéquate aux besoins alimentaires de chacun se montrent très limités. Dans près de 50% des communes malgaches, l’accès à un centre de santé varie entre 1 heures et 3 heures de marche, ce qui favorise notamment le développement maladies infantiles dès le plus jeune âge.
L’école primaire publique d’Ampitilova, située au Nord Ouest de Madagascar et à quelques kilomètres du centre de Majunga, accueille un peu plus de 450 élèves allant de la maternelle au CM2, répartis dans 8 salles de classes. L’école est équipée en sanitaire et dans le cadre du projet WASH, elle est aujourd’hui approvisionnée en eau. Cependant, située en zone rurale, où la population vit principalement de l’agriculture, l’élevage et la pêche et produisant de petits revenus, il est très difficile de nourrir les enfants à hauteur de leurs besoins nutritionnels journaliers et sont exposés dès le plus jeune âge à des problèmes de malnutrition (chronique et aigüe).
C’est pour cela que depuis plus de 10 ans, l’association Tsiky œuvre dans la prévention de la malnutrition infantile à Madagascar et cela passe par une meilleure alimentation nutritionnelle des enfants. Ainsi, ce projet vise à améliorer la santé des enfants de l’école d’Ampitilova grâce à un programme pérenne de prévention de la malnutrition à travers le développement de cultures et d’élevage au sein de l’école.
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