Dans le cadre des accords de Paris de 2015 sur le climat, la Colombie s’est engagée, en 2020, à arrêter la déforestation sur ses terres. Depuis, l’Etat a mis en œuvre des programmes pour assurer la protection des parcs nationaux. Néanmoins, la vitesse du déboisement en Amazonie colombienne a augmenté. Un élément d’explication peut être la démilitarisation de la guérilla FARC implantée en Amazonie qui a rouvert ce territoire à l’extraction de minerais, à l’élevage bovin et aux gangs de trafic de bois et de coca, qui étaient sous son contrôle.

A la dégradation progressive et notoire des écosystèmes, causée par cette économie extractive et aggravée par les aspersions aériennes de glyphosate, s’ajoute la dégradation de la qualité de vie de la population.

Face à ces faits, un mouvement de contestation d’un collectif de 25 jeunes colombiens a exigé que la Colombie respecte ses engagements de lutte contre le changement climatique, conduisant le gouvernement a déclaré l’Amazonie comme « un sujet de droit ». Cependant, cette situation critique a fait émerger nombre d’initiatives locales qui œuvrent pour le reboisement et la protection de la forêt. Ce projet, porté par l’association SelvaViva, compte former et sensibiliser les élèves aux problématiques du territoire et aux risques pour ses écosystèmes et sa population.