Au Ghana, le gouvernement a fait de l’amélioration de l’accès à l’eau potable dans les zones rurales et urbaines, une priorité de sa politique intérieure. Cette problématique persiste depuis de nombreuses années et peine à être améliorée, en effet 20% des Ghanéens dépendent encore des eaux de surfaces pour subvenir à leurs besoins quotidiens.

A Ashanti, région principale de production de cacao et de mine d’or du Ghana, 90% des habitants vivent d’une agriculture vivrière de subsistance et de rente (café). Le village de Seniagya, situé au cœur de cette région, possède 2 sources d’eau locales où ses 8 000 habitants peuvent venir puiser de l’eau. Seulement, ces eaux n’étant pas traitées, la population est exposée aux maladies hydriques de façon permanente et cette eau n’est pas accessible en période de saison sèche. Cela pousse une infime partie de la population ayant les moyens financiers à se rendre dans les villages les plus proches afin d’acheter de l’eau mais cela implique de long trajets à parcourir au quotidien et des frais de transport trop coûteux. L’autre partie de la population plus modeste, doit creuser un trou au bord de la rivière et procéder à un processus de filtrage d’eau afin de la rendre potable.

Ainsi, pour lutter contre ce fléau, l’Association Sankofa Black Star, ainsi que son partenaire local Seniagya Development Organisation, ont décidé d’intervenir auprès du village de Seniagya en mettant en place un projet eau qui permettra à la population d’avoir un accès facile et durable à l’eau potable. Par l’intermédiaire de l’installation d’un forage, de formations mais aussi de sensibilisations, le présent projet vise la réduction des maladies hydriques et la baisse des coûts de déplacements entre autres.