Le projet se déroule dans des zones où la pauvreté, très présente, est combinée avec plusieurs autres problématiques : chômage, inondation, insalubrité, précarité, éloignement des écoles par rapport aux lieux d’habitation de certains élèves, etc. Aujourd’hui, malgré une localisation dans la capitale, Dakar, l’accès à l’eau pose d’énormes difficultés pour maintenir les cultures en bon état.

Le projet initial « Biodiversity For Schools » a démarré dans 12 lycées dakarois et 1 lycée à Bambey dans la région de Djourbel dans l’Ouest du Sénégal. Il vise à créer des jardins potagers pour lutter contre la pauvreté en milieu scolaire, promouvoir l’inclusivité des filles à l’école et cultiver une sensibilité environnementale pour que les jeunes puissent respecter leur environnement.

Les différents lycées s’autogèrent via des comités de pilotage indépendants qui assurent l’entretien, la production et la vente des produits maraichers par les étudiants. En effet, l’importance de ce projet dans la vie des bénéficiaires n’est plus à démontrer. Ces espaces scolaires servant de dépotoirs squattés par des passants ont été transformés en périmètres maraichers pour devenir des espaces pédagogiques et de cohésion sociale.

Les jardins potagers installés sont confrontés à des problèmes de sécurité et d’accès à l’eau. Au départ du projet, la faiblesse des débits a été constatée. Pour une quantité suffisante aux activités, il faut remplir de nuit les bassins de rétention construits dans certains lycées. La construction de forages, de systèmes d’irrigation et la sécurisation des installations devient primordiale pour la pérennité de ces jardins.