Les conditions climatiques défavorables ont amené l’Institut international de gestion de l’eau à placer le Burkina Faso parmi les 24 pays qui devront faire les plus grands efforts pour répondre aux besoins en eau de la population.

En effet, la décentralisation des compétences en eau au Burkina Faso a fait peser la charge des forages sur les communes, aux ressources souvent très limitées, comme c’est le cas pour les mairies d’Arbollé et de Kombi-Pala. La majorité des forages a été effectuée dans les années 1980, puis ils ont été laissés à l’abandon à cause de leur vétusté et des difficultés à financer leur entretien. Les habitants, particulièrement les femmes et les enfants, sont donc obligés de parcourir plusieurs kilomètres pour aller chercher de l’eau.

L’abandon de ces forages et le déplacement de plusieurs habitants vers d’autres forages créent de nombreuses pannes au niveau des points d’eau. Des conflits existent également aux abords des points d’eau, notamment entre éleveurs et agriculteurs puisque les habitants partagent les points d’eau avec les animaux. Cette cohabitation provoque des problèmes d’insalubrité et cause des maladies liées à la consommation d’eau non potable.

Les mairies d’Arbollé et de Kombi-Pala ont donc fait appel à l’association HumaniBurkina, qui développe des projets de développement depuis 2011, pour réhabiliter plusieurs forages, dont elles ont la charge et qui ne sont plus utilisables. Améliorer l’assainissement à travers la construction de plusieurs latrines est également une demande. De plus, afin de pérenniser l’action, les villageois du Comité Villageois de Développement seront formés à la gestion de l’eau.